La grêle représente 41 % des indemnités et la sécheresse 23 %. « Une année qui s’inscrit sur des bases similaires à celles de 2017, et qui marque à nouveau la pertinence de l’assurance climatique », a rappelé l’assureur, le 5 février, lors d’une rencontre avec la presse.
30 % des surfaces en cultures et en vignes
En 2018 et en 2017, 30 % des surfaces en grandes cultures et en vignes étaient assurées par un contrat multirisque climatique, selon la Fédération française des assurances. Groupama regrette que les avancées de l’Omnibus (abaissement du seuil de déclenchement à 20 % et augmentation de la subvention à 70 % dans le contrat socle) n’aient pas été mises en place.
« En France, nous avons peur de faire exploser le budget du second pilier. C’est dommage d’avoir été moteur dans les négociations et de ne pas utiliser ces mesures. C’est un risque pour leur pérennité dans la future Pac », estime François Schmitt, vice-président de Groupama. L’assureur compte sur l’appui de Didier Guillaume, « plus ouvert sur le sujet que son prédécesseur », pour changer la donne.
Carton plein pour les prairies
« Nous n’avons pas encore les chiffres définitifs pour l’assurance prairie, mais je peux déjà dire que dans ma région, le Grand Est, 100 % des contrats souscrits ont été indemnisés au titre de la sécheresse de 2018 », indique François Schmitt. Le vice-président souligne que l’avantage du contrat d’assurance prairie est qu’il ne nécessite pas d’expertise car l’indemnisation est calculée à partir d’un indice.
« C’est beaucoup plus rapide que le versement des indemnités du Comité de gestion des risques et c’est accessible même si l’exploitation n’est pas spécialisée en élevage », explique François Schmitt. L’assureur indique que ses clients ont été indemnisés au plus tard début décembre 2018.