La Confédération européenne de la production de maïs (CEPM) et la Fédération européenne des fabricants d’aliments composés (Fefac) (1) ont réagi le mardi 26 juillet 2016 à l’annonce de la Commission européenne d’un projet d’élimination progressive des biocarburants conventionnels après 2020 au profit des biocarburants plus avancés.
« Une filière du bioéthanol performante »
La CEPM estime que « le bioéthanol doit jouer un rôle significatif » dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serres dans le secteur des transports. C’est pour cela qu’elle « regrette une proposition de stratégie sans ambition claire pour l’utilisation d’énergies renouvelables dans les transports et le choix de privilégier à terme le démantèlement d’une filière du bioéthanol conventionnelle pourtant performante et modèle pour la bioéconomie », affirme le syndicat dans un communiqué.
La CEPM « refuse donc la persistance de la Commission à vouloir démanteler une filière du bioéthanol conventionnelle performante ». Elle appelle les États à « préserver les investissements réalisés et à créer les conditions de nouveaux investissements ».
Prendre en compte les protéines
La Fefac estime que la décision de la Commission aura un « impact négatif sur des filières déjà bien développées ». Le syndicat propose de prendre en compte l’impact positif de la filière du biodiesel dans le bilan protéique de l’Europe, qui est non négligeable. La Fefac demande donc à la Commission de « créer un bilan protéique UE robuste qui servira de point de départ à une évaluation de l’impact global des biocarburants conventionnels ».
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(1) La Fefac représente 25 associations nationales dans 24 États membres de l’UE ainsi que des associations en Suisse, Turquie, Serbie, Russie et Norvège.
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