Ce 25 février 2023, peu avant 8 heures, Emmanuel Macron est arrivé au Parc des expositions de la porte de Versailles. Il a débuté sa visite du Salon international de l’agriculture par une rencontre d’une heure à huis clos avec les acteurs de la filière de la pêche.
Début d’une journée au Salon de l’Agriculture, avec nos pêcheurs ! pic.twitter.com/Q6zIns80MY
Il a également rencontré des responsables des organisations professionnelles agricoles, notamment de la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs. Il a évoqué avec les syndicalistes la souveraineté alimentaire, mais aussi la décapitalisation en cours dans la filière des bovins viande. La Confédération paysanne regrette de ne pas avoir été conviée à cette rencontre.
[#SIA2023] 📍 En avant-première de l’ouverture du #Salon, premier RDV du Président de la République 🇫🇷 @EmmanuelMacron pour une délégation d'élus #FNSEA et @JeunesAgri avec @ChLambert_FNSEA et @JeromeDespey ainsi que @gaillot_arnaud
🎉 La 59e édition du #SIA est lancée ! pic.twitter.com/IGS4O5qbD4
Après une courte déambulation dans les allées, peu après 9h30, Emmanuel Macron a ensuite inauguré la cinquante-neuvième édition du Salon international de l’agriculture, avant d’aller à la rencontre d’Ovalie, la vache salers égérie de cette édition. Après l’avoir brièvement caressée, il a souhaité la « laisser » pour « ne pas lui mettre le stress ».
Après une annulation en 2021 et une visite éclair en 2022 en raison de la guerre en Ukraine, le président devrait cette année déambuler longuement dans les allées du salon à la rencontre des visiteurs et des professionnels. En 2020, il avait passé plus de 13 heures au contact du public et son entourage glisse qu’il devrait y rester jusqu’à tard dans la journée.
Emmanuel Macron est attendu sur plusieurs sujets agricoles, comme la sécheresse, les négociations commerciales.mais aussi le renouvellement des générations ou encore le mal-être des agriculteurs. En début de déambulation, il a échangé avec des éleveurs de salers, notamment sur le sujet de l’importation de viandes bovines et le Mercosur. Les agriculteurs lui on fait part de leurs inquiétudes pour l’avenir de leur filière.