À l’invitation de Stephen, quinze éleveurs de la région de Gisborne, dans le nord-est de l’île ont affronté les vagues. « Et tout le monde a réussi à se lever sur la planche ! » se félicite Stephen.
C’est un documentaire de Netflix, Resurface, montrant comment un vétéran de la guerre d’Iraq guérit de sa dépression grâce au surf, qui a donné à ce consultant en agriculture l’idée d’organiser une session pour les producteurs.
La convivialité avant tout
La session était gratuite, et Stephen se réjouit de son succès. « Tout le monde a promis de revenir la semaine prochaine, et même d’inviter d’autres agriculteurs. » Les vagues, trop petites, n’ont cependant pas facilité les choses pour les débutants.
Après ce premier rendez-vous, les agriculteurs ont même pu partager une bière et un barbecue, afin d’échanger sur leurs exploits. « Il y aura une session par semaine, chaque mardi, jusqu’à la fin du mois de février », annonce fièrement Stephen.
Du sport pour combattre les tensions et l’isolement
« Les agriculteurs ont besoin qu’on leur donne une raison de quitter leur ferme, sinon ils ne se détendent jamais », poursuit-il. Autre problème récurrent du monde agricole résolu par cette session collective : l’isolement. « Le surf est un moyen de casser les barrières, et d’encourager les agriculteurs à discuter. »
« Nous devons apprendre aux gens à s’éloigner d’un environnement de travail surchargé », répète Stephen. Et pour lui, pas question de parler du niveau des surfeurs. « Le niveau, ça ne nous intéresse pas. Le plus important, c’est de quitter sa ferme, de nous rejoindre, et de s’amuser. » Une idée qui pourrait faire son chemin en France ?