Par contre, avec 75 % d’animaux vendus (contre près de 95 % les années précédentes) et une plus-value moyenne par rapport au marché en baisse (–1,20 €/kg par kg de carcasse), les transactions ont beaucoup déçu.
Si les tarifs restent encore au-dessus du prix du marché, et si les prix des animaux primés se sont envolés (20 € le kg pour la championne et 18 € le kg pour le superprix d’honneur en génisses amenée par un JA), cette chute des cours interpelle.
Conjoncture tendue
Pour Gilles Degueurce, le président de la société d’agriculture et d’élevage du charolais, organisatrice de l’événement, elle est sans doute le reflet de la concentration des acheteurs sur le marché et du contexte difficile de la consommation de viande de bœuf. Il ne faudrait pas qu’elle perdure au risque de décourager les éleveurs.
Dans une conjoncture tendue (prix, FCO, discours anti-viande), le festival des bêtes grasses de Charolles est devenu un rendez-vous incontournable de fin d’année où les charolais viennent mettent en avant leur savoir-faire et se redonnent un peu de moral.
Source de satisfaction : la participation de 24 centres de formation aux métiers de la boucherie au concours européen de vitrine, une belle façon de promouvoir l’apprentissage et de mettre en valeur le produit final.