Selon l’ONG britannique Global Witness, 2017 enregistre un triste record : celui du nombre de personnes assassinées pour leur combat en faveur des droits à la terre et de l’environnement. Dans son dernier rapport, publié le 24 juillet, l’organisation fait état de 207 victimes. Un chiffre qui ne serait en réalité que le haut de l’iceberg, car « beaucoup de meurtres ne sont pas répertoriés, surtout en zone rurale ».

L’ONG rappelle également que les assassinats représentent l’ultime moyen de réduire au silence les défenseurs, mais que d’autres méthodes sont utilisées telles que « les menaces de mort, les arrestations, les agressions sexuelles et les enlèvements ».

Le Brésil en tête du classement

Selon l’ONG, l’Amérique latine arrive en tête des zones les plus dangereuses, avec 60 % des victimes répertoriées. Rien qu’au Brésil, 57 personnes auraient trouvé la mort. Les Philippines se classent en seconde position, avec 48 victimes.

Fait nouveau, l’agro-industrie deviendrait la principale commanditaire de ces actes (46/136 dont le secteur commanditaire est identifié), devant l’industrie minière (40/136).

V.S.