« La baisse de la production serait principalement imputable au gel sévère de printemps qui a touché, à un stade sensible de la vigne, tous les bassins viticoles, à des degrés divers », explique Agreste dans une note diffusée samedi.
Les bassins du Sud-Ouest, notamment dans le Bordelais, des Charentes, d’Alsace et du Jura ont été les plus touchés. La grêle en Bourgogne-Beaujolais, dans le Sud-Ouest, le Languedoc et le Sud-Est ont également occasionné des pertes.
Ces données confirment une chute de la production déjà prévue à la fin d’août par le service de la statistique. Néanmoins depuis cette dernière estimation, « la sécheresse s’est prolongée dans les vignobles du Sud-Est, de la Corse, du Languedoc et du Beaujolais », indique le ministère.
Cela « associé à la chaleur et du vent, accentue la déshydratation des raisins et conduit à réviser à la baisse » ces dernières estimations établies au 1er octobre.
À cette date, les vendanges « précoces sont terminées dans la plupart des bassins viticoles et sont bien entamées dans les bassins les plus tardifs, notamment en Charente », détaille-t-il.
Le Jura est le bassin le plus affecté, le gel ayant amputé plus de la moitié de la production (–61 %). L’Alsace, où la plupart des vendanges sont terminées, verrait également sa production diminuée de 30 % par rapport à l’an dernier.
Seuls bassins à tirer leur épingle du jeu, le Val de Loire et le Beaujolais-Bourgogne voient leurs productions augmenter respectivement de 8 % et 4 %.