« En dépit de son rôle reconnu par la profession et les pouvoirs publics, l’équipe de 30 scientifiques et techniciens fait face à des problèmes de trésorerie, qui mettent aujourd’hui à mal ses actions », indique l’institut technique sur son site internet.
L’Itsap en appelle donc à « la mobilisation de la filière et à la générosité des apiculteurs pour poursuivre ses missions au service de l’abeille, l’apiculture et la pollinisation ». Particuliers ou organismes peuvent faire un don en ligne.
Ceux-ci permettront de cofinancer « quatre programmes phares » : considérer la toxicité des faibles doses de pesticides, lutter contre le frelon asiatique, identifier les cires dangereuses, connaître le niveau de résistance d’une colonie envers Varroa.
Les sources de financement pour la réalisation du programme 2016 proviennent du Casdar (dotation de base, projets de recherche), de FranceAgriMer et du Fonds européen agricole de garantie (Feaga) concernant le programme apicole européen, de la Direction générale de l’alimentation, de l’Agence pour la biodiversité pour le dispositif Ecophyto Dephy-Abeille, ainsi que des ressources propres de l’Itsap-Institut de l’abeille (cotisations, prestations de service, vente de produits, fondations).