Les quatre agriculteurs « historiques » de Notre-Dame-des-Landes ont déjà signé des conventions d’occupation précaire (COP) courant jusqu’à la fin de 2018 et portant sur une surface d’environ 310 ha. Plus de 910 ha de terres font désormais l’objet d’une exploitation dans un cadre légal, 600 autres faisant déjà l’objet d’une COP avec des paysans n’habitant pas la Zad.
Une réunion sur les projets des zadistes le 14 mai
« Le 14 mai, la préfète va convoquer la première réunion du comité qui a pour vocation d’analyser les dossiers », a annoncé Édouard Philippe lors de la matinale du 26 avril sur Europe 1. « À partir du moment où ses procédures sont en œuvre, ceux qui ont choisi de ne pas s’y insérer devront avoir quitté les lieux », a-t-il ajouté.
28 occupants ont déposé des dossiers de projets agricoles avant la date limite du 23 avril. Faisant suite à une première opération d’évacuation sur la Zad, le gouvernement avait mis à la disposition des occupants du site un formulaire simplifié pour déclarer des projets individuels.
Une quinzaine de projets structurants
« Une quinzaine de projets structurants concernent des activités d’élevage, de maraîchage et des cultures céréalières avec transformation sur place. La dizaine d’autres projets mérite également d’être approfondie afin de voir dans quelle mesure, ils pourraient être combinés avec les projets les plus aboutis et/ou regroupés pour atteindre une taille critique et présenter une viabilité suffisante dans le temps », explique un communiqué de presse de Matignon.