Le 26 septembre 2019, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, et Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics, ont présenté à la presse le projet de loi de finances du gouvernement pour 2020. Si le gouvernement avait parlé d’une « réforme de la fiscalité agricole » lors du dévoilement de la loi de finances pour 2019, il n’en est rien pour cette année.
Baisse de la première tranche d’imposition
Les mesures annoncées concernent pour beaucoup les ménages. Le gouvernement a annoncé que 16,9 millions de foyers devraient être concernés par la baisse de 5 milliards d’euros d’impôt sur le revenu, avec un gain moyen par foyer de 300 euros. La première tranche d’imposition sera moins taxée, passant de 14 % à 11 %. En revanche pas de geste envers les foyers les plus taxés.
Taxe d’habitation
La suppression progressive de la taxe d’habitation se poursuivra, puisque 80 % des ménages n’auront plus à la payer en 2020. Les 20 % restants en seront épargnés d’ici à 2023.
Retraite et prestations sociales
Les prestations sociales ne connaîtront pas de gros coups de pouce. Les allocations familiales, les aides personnalisées au logement (APL) et les pensions de retraite supérieures à 2 000 € devraient être revalorisées de 0,3 %. Une augmentation moins importante que l’inflation
Aides à la rénovation des logements plus ciblées
Le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE), qui permettait de financer des travaux de rénovation énergétique dans les logements, sera transformé progressivement en une prime accessible à la fin des travaux pour les 40 % des ménages les plus modestes. Les 40 % suivants y accéderont en 2021, tandis que les 20 % des ménages les plus aisés ne pourront pas en bénéficier.