Pour le syndicat, le problème du nouveau règlement européen sur l’identification des petits ruminants, c’est qu’il « ne reconduit pas la dérogation actuelle à l’électronisation pour les chevreaux transitant par le centre d’engraissement ou de rassemblement ». Ainsi, à partir de 2021, la pose d’une boucle électronique sur ces animaux devrait devenir obligatoire. « Si le bouclage électronique convient à certaines structures, il génère des surcoûts inutiles pour de nombreux élevages, ainsi qu’une forte exposition aux sanctions lors des contrôles qui conditionnent l’accès aux aides Pac », estime le syndicat.
Des assouplissements
« Le Parlement doit rejeter le projet, puisqu’il n’a pas la possibilité de l’amender, insiste Christian Roqueirol, de la Confédération paysanne qui reconnaît que ce texte prévoit des assouplissements importants, en particulier pour le remplacement de la boucle électronique par un tatouage pour les animaux adultes et par une unique boucle non-électronique pour les animaux de moins d’un an destinés à quitter directement l’élevage pour l’abattoir. »