« La situation de sécheresse établie depuis plusieurs mois dans de nombreuses régions persiste avec néanmoins des évolutions différentes selon les régions au cours du mois de juillet », annonce Météo-France dans un communiqué du 31 juillet 2019.

Un déficit de précipitations important depuis 10 mois

Le service de météorologie identifie deux facteurs pouvant expliquer la situation : d’une part, un déficit de pluviométrie durant l’automne et l’hiver. D’autre part des températures élevées et de faibles précipitations, ce qui a entraîné une sécheresse des sols superficiels notamment dans le Massif central et le Nord-Est.

La période de septembre à mars, aussi appelée période de recharge, contribue en majorité à l’alimentation des nappes phréatiques. Or, « de septembre 2018 à mars 2019, la pluviométrie a été déficitaire de 25 à 35 % du Sud-Ouest au Massif central et dans le Nord-Est, observe Météo-France. D’avril à juin 2019, le déficit a perduré sur les régions du Massif central au Nord-Est. » La canicule du 25 au 30 juin a accentué la sécheresse des sols superficiels.

Juillet très chaud

Les sols superficiels ont encore souffert au début du mois de juillet, sec pour une grande partie de l’Hexagone, suivi d’une seconde période de canicule aux températures historiquement élevées du 21 au 26 juillet.

« Néanmoins, les passages pluvio-orageux en fin de mois ont permis un arrosage bienvenu sur une grande partie du territoire. Sur 5 jours, du 26 au 30, la pluviométrie a notamment dépassé 20 à 30 l/m² sur les régions du Sud-Ouest à l’Auvergne-Rhône-Alpes, de la Franche-Comté aux Vosges ainsi qu’en Corse. Les cumuls ont même localement atteint 50 à 60 l/m². » Les pluies de ces derniers jours et la fin de la chaleur ont ainsi apporté une légère atténuation de la sécheresse.

J.P.