En 2015, 471 substances actives ont été recherchées dans 5 183 échantillons de denrées alimentaires d’origine végétale par les services de la DGCCRF (direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes).
« Le taux le plus bas depuis 2010 »
Dans le bilan des analyses paru ce lundi, la DGCCRF indique que dans le cadre de la surveillance générale, seuls 1,4 % des échantillons ont présenté des taux de résidus de produits phytosanitaires non conformes à la réglementation française et européenne. Le taux « le plus bas depuis 2010 ».
Près de 10 % des thés, cafés, et infusions ne sont pas conformes
Dans le détail, la non-conformité concerne :
- 9,1 % des thés, cafés et infusions ;
- 3,6 % des graines de fruits et oléagineux ;
- 2,6 % des légumineuses ;
- 1,8 % des légumes dont principalement les « céleris en branches, endives et manioc » ;
- 0,9 % des fruits, « essentiellement poires et fraises ».
Tous les produits infantiles et produits transformés testés étaient conformes en 2015.
Parmi les échantillons conformes, 39,5 % contenaient des niveaux de résidus quantifiables, la fourchette s’étalant de 0 % (produits infantiles) à 69,5 % (fruits). En outre, 27,2 % contenaient plus d’un résidu (2,4 résidus en moyenne).
Renforcer les contrôles a fait chuter le taux de non-conformité
La DGCCRF mène aussi des contrôles ciblés sur certaines denrées alimentaires, contrôles qu’elle a renforcés ces 3 dernières années. Résultat ? « Le taux de non-conformité est divisé par deux entre 2012 (13,4 %) et 2015 (6,2 %) ».
Gare à la mauvaise tenue des registres
« Outre l’utilisation de produits phytopharmaceutiques non autorisés, l’absence d’autocontrôles et la mauvaise tenue des registres de traitement par certains producteurs ont également été mises en évidence » indique la DGCCRF.
En cas de non-conformité de leurs denrées, les professionnels responsables ont été sanctionnés : des denrées ont été détruites, 58 avertissements et 25 procès-verbaux ont été dressés.