« Territoire abandonné »
Prenant acte que « beaucoup de nos concitoyens ont le sentiment que leur territoire est abandonné » et du « besoin de proximité, d’enracinement », le chef de l’État a souhaité « assurer la présence des services publics ». « Jusqu’à la fin du quinquennat, sauf demande des maires, il n’y aura plus aucune fermeture d’école, aucune fermeture d’hôpital sur notre sol ».
Projet de décentralisation d’ici à la fin de l’année
Emmanuel Macron veut « ouvrir un nouvel acte de notre décentralisation », expliquant : « Je crois en l’État, qui en France a construit la Nation. Mais nous avons besoin sur tous les sujets du quotidien, de décider plus vite, plus simplement, plus clairement, au plus près de nos concitoyens. »
« Nous allons dans chaque région lancer un travail profond avec les élus et les forces vives afin de simplifier le millefeuille de notre organisation selon le modèle adapté à chacun », détaille-t-il, annonçant « d’ici à la fin de l’année » ce « nouveau projet de décentralisation et de différenciation ».
Fonctionnaires sur le terrain
« Je veux plus de fonctionnaires présents sur le terrain, avec davantage de responsabilités afin de prendre des décisions et d’apporter des solutions concrètes pour nos concitoyens, et moins de fonctionnaires à Paris pour écrire des normes ou créer des règles », est-il écrit, sur le document non confirmé par l’Elysée.
Projet d’allocution qu’Emmanuel Macron du 15 avril, non authentifié par l’Elysée, paru sur le site Lundi matin.
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