« Depuis 40 ans, le prix de la canne est resté inchangé, ce qui met les planteurs de l’île de La Réunion dans une situation intenable. À cette situation de prix se rajoute le comportement des industriels du secteur qui ne facilitent en rien les négociations qui pourraient aider les producteurs à sortir de l’ornière », expliquent la FNSEA et Jeunes Agriculteurs (JA) dans un communiqué commun publié vendredi.

Pour les deux syndicats, le gouvernement doit veiller à « la reprise des négociations autour du prix de référence de la tonne de canne afin que celle-ci soit revalorisée grâce à un partage plus équitable de la valeur ».

De son côté, la Confédération paysanne rappelle jeudi dans un communiqué qu’« à La Réunion mais aussi aux Antilles, la filière de la canne à sucre est une colonne vertébrale, structurant l’agriculture et l’économie locale ».

La Confédération paysanne demande « une hausse du prix de référence de la tonne de canne, un traitement administratif d’urgence pour le paiement des aides liées à la canne, la remise en cause des accords de libre-échange avec les pays exportateurs de sucre de canne, et la mise en place d’un groupe de travail et de propositions sur l’avenir de la filière de la canne sucre, comme cela avait été le cas pour la betterave ».