Il n’y aura pas de nouveau transfert du premier vers le second pilier de la Pac. En 2020, le taux de prélèvement sur le premier pilier restera de 7,5 %, indique un communiqué du ministère de l’Agriculture, mercredi, à l’issue d’un comité État-Régions. Ce taux de transfert, qui était passé de 4 à 7,5 % en 2018, « garantira le bon financement des mesures [du second pilier] jusqu’à la fin de la programmation ».
Comme pour se prémunir des critiques sur les retards de paiement des aides, qui viennent seulement de retrouver un calendrier à peu près normal, le ministère se félicite aussi « du bon avancement des paiements sur le Feader qui place la France à la 10e place dans l’Union européenne devant l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie ».
Bonne collaboration État-Régions
Pour la future Pac, Didier Guillaume et Hervé Morin, président de l’assemblée des Régions de France, se sont « félicités de la bonne collaboration entre l’État et les Régions ». Le comité a confirmé que les Régions assureraient le rôle d’autorité de gestion des aides du second pilier pour les aides non surfaciques, bénéficiant pour cela « du transfert des effectifs et des crédits nationaux correspondants ».
Toutefois, il y a quelques semaines, le président de la commission de l’agriculture des Régions de France, Jean-Pierre Raynaud, évoquait des divergences entre le ministère et les Régions sur le calcul des besoins en effectifs.