En juillet 2023, la température moyenne se situe entre 21,8°C et 22°C, soit environ 0,8°C au-dessus des normales de saisons. C’est ce qu’observe Météo-France dans un bilan du 31 juillet 2023. Selon l’organisme, il s’agit du quinzième mois de juillet le plus chaud jamais enregistré depuis 1900.
Des températures hétérogènes entre le nord et le sud
Sur le mois de juillet, la chaleur s’est progressivement installée sur l’ensemble du pays malgré des disparités entre les régions. « La mise en place d’un dôme de chaleur a maintenu le sud-est de la France dans une masse d’air très chaude », explique Météo-France.
Une chaleur persistante, accompagnée d’épisodes caniculaires, a frappé les régions méditerranéennes du pays, en particulier la Provence-Alpes-Côte d’Azur et les Pyrénées-Orientales. Sur un large quart sud-est, la température moyenne dépasse ainsi les normales de saisons, avec jusqu’à +3°C localement.
Durant ces vagues de chaleurs, quelques records de températures sont tombés comme à Serralongue (Pyrénées-Orientales) où la maximale de 40,4°C a été enregistrée. C’est la valeur la plus élevée jamais enregistrée en France à plus de 700 mètres d’altitude.
À l’inverse, la moitié nord de la France et plus ponctuellement le Sud-Ouest ont connu des températures plus fraîches à partir de la mi-juillet, parfois inférieures aux normales de saison. La situation est très contrastée entre la façade ouest et le flanc est du pays, en particulier sur la pointe bretonne et l’extrême sud-est.
« De la Bretagne aux Hauts-de-France, en Champagne ainsi qu’en Nouvelle-Aquitaine, la température est en moyenne sur le mois très proche de la normale, voire localement légèrement fraîche », indique Météo-France. Dans le même temps, l’ouest de l’Occitanie et du Massif central ainsi que la Bourgogne, la Franche-Comté et l’Alsace ont été marqués par un temps plus estival avec des températures 1 à 2°C au-dessus des normales.
Un manque de pluies
Toujours selon Météo-France, la pluviométrie moyenne du mois de juillet a été déficitaire d’environ 10 %, asséchant les sols à l’exception du quart nord-ouest de la France. Toutefois, l’indice d’humidité des sols reste conforme aux normales malgré des disparités régionales.
Sur une large moitié sud du pays, les cumuls de précipitations sont déficitaires par rapport à la moyenne de référence 1991-2020, localement inférieur à 5 mm sur le pourtour méditerranéen. « Très localement, dans le Sud-Ouest et le Rhône-Alpes, les passages orageux fréquents ont apporté un répit atténuant le déficit », note Météo-France.
À la faveur de perturbations, le nord-ouest de la France enregistre une pluviométrie excédentaire sur le mois. Des orages, localement violents, accompagnés de pluies intenses et de fortes chutes de grêles ont touché certaines régions, notamment de l’Auvergne-Rhône-Alpes à la Bourgogne-Franche-Comté et l’Alsace.