Après la victoire du « oui » au référendum local du 26 juin 2016, François Hollande avait annoncé que les travaux de l’aéroport commenceraient « prochainement », quand Manuel Valls s’était fait un peu plus précis, en les promettant pour « l’automne ».
Une date encore imprécise
La date de l’évacuation des lieux, qui devra mobiliser d’importants moyens de gendarmerie, reste encore imprécise, alors que l’exécutif multiplie les appels aux occupants à quitter les lieux. Interrogé par l’AFP, un haut responsable gouvernemental a répondu « en octobre ».
Les 200 à 300 « zadistes » occupant le site pourront certainement compter sur des soutiens. La perspective de troubles avec les « zadistes » a déjà entraîné l’annulation de l’université d’été du Parti socialiste, prévue à la fin d’août à Nantes.
Des procédures en cours et à venir
Le calendrier d’un début des travaux « à l’automne », c’est-à-dire jusqu’au 20 décembre, est quant à lui jugé irréalisable par les opposants : une procédure d’infraction pour non-respect de la réglementation européenne, ouverte par Bruxelles contre la France, est en effet toujours en cours.
Son règlement passe par la révision du Schéma de cohérence territoriale de Nantes Saint-Nazaire, qui doit être approuvé après une enquête publique qui ne devrait pas avoir lieu avant septembre. Le temps de mener cette enquête, les opposants, qui tablent sur d’autres recours, ne voient pas les travaux démarrer avant au mieux la fin de l’année.