« Les réductions du budget de la Pac sont inacceptables. Les objectifs agroenvironnementaux globaux ne peuvent pas être atteints avec un budget en baisse. Par conséquent, le budget doit rester stable pour les deux piliers de la politique agricole commune », ont souligné les deux présidents.

Alors que les négociations sur l’avenir de la Pac se poursuivent à Bruxelles et dans les capitales européennes, Joachim Rukwied, président de la DBV et Christiane Lambert, présidente de la FNSEA ont présenté un document de position commun, « démontrant que DBV et FNSEA œuvrent de concert pour une Pac forte ».

« La Pac doit rester une politique communautaire et ne pas conduire à 27 politiques nationales, ou à 27 systèmes de soutiens différents, ce qui créerait des distorsions de concurrence pour tous les agriculteurs européens. Les éléments de base et la conception de la Pac doivent être cohérents pour que le fonctionnement du marché commun ne soit pas affecté », a déclaré Joachim Rukwied.

Pour Christiane Lambert, « la Pac doit avoir pour objectif la double performance environnementale et économique des exploitations. Les paiements directs soutiennent les revenus des agriculteurs, qui viennent plus particulièrement compenser des normes européennes plus élevées. Les options laissées aux États membres doivent donc être encadrées. La nouvelle architecture verte, dans sa globalité, doit permettre aux agriculteurs d’atteindre les objectifs de protection de l’environnement et de lutte contre le changement climatique ».

Les deux présidents ont convenu de « travailler en faveur d’une politique agricole commune, avec l’objectif de responsabiliser davantage les États ».