Réunies le 15 octobre à Luxembourg pour échanger sur la proposition de la Commission, les délégations nationales se sont vues rappeler que sans moyens d’intervention communs, « il n’y aura pas de Pac ! »
Conserver une approche commune
Outre le souci de conserver une approche commune, par ailleurs réclamée par les mêmes États… le commissaire a évoqué l’aspect financier. « Hormis la sécurité alimentaire, la meilleure façon de justifier le budget de la Pac est de montrer que nos ambitions environnementales et climatiques sont plus élevées », a-t-il expliqué, souhaitant dès lors « s’assurer qu’un certain nombre d’obligations sont imposées aux agriculteurs » dans les plans stratégiques nationaux.
Pour sa part, la France s’est dite favorable au nouveau modèle de mise en œuvre proposé, à condition que le nombre d’instruments facultatifs soit limité. La délégation française, qui attend des résultats tangibles en matière de simplification, a insisté sur le besoin d’encadrer la procédure d’approbation des plans stratégiques et de prévoir une période de transition suffisamment longue. « Nous ne pouvons pas prendre le risque d’un retard ou d’une interruption des soutiens pour les agriculteurs », a-t-elle insisté.