Qu’elles se nomment gluaux, pantes, tenderies, rien ne devrait changer pour les « chasses traditionnelles ». Le ministère de la Transition écologique et solidaire a soumis fin juillet à la consultation publique, plusieurs projets d’arrêtés fixant les quotas de prélèvements pour la saison 2018-2019. Ceux-ci devraient rester identiques aux années précédentes.
Département | Chasse | Quota |
Ardennes | Tenderie aux grives ou aux merles noirs | 20 000 |
Ardennes | Tenderie aux vanneaux | 2 000 |
Ardennes | Tenderie aux pluviers dorés | 50 |
Alpes-de-Haute-Provence | Emploi des gluaux pour la capture des grives et des merles | 5 000 |
Alpes-Maritimes | Emploi des gluaux pour la capture des grives et des merles | 1 000 |
Bouches-du-Rhône | Emploi des gluaux pour la capture des grives et des merles | 15 000 |
Gironde | Emploi de pantes pour la capture d’alouettes des champs | 120 000 |
Landes | Emploi de pantes et de matoles pour la capture d’alouettes des champs | 210 000 |
Lot-et-Garonne | Emploi de pantes et matoles pour la capture d’alouettes des champs | 15 000 |
Pyrénées-Atlantiques | Emploi de pantes pour la capture d’alouettes des champs | 25 000 |
Var | Emploi des gluaux pour la capture des grives et des merles | 27 000 |
Vaucluse | Emploi des gluaux pour la capture des grives et des merles | 30 000 |
En attendant la « gestion adaptative »
Un arrêté publié au Journal officiel du 3 août 2018 maintient le moratoire interdisant la chasse de deux autres espèces sur le territoire national : le courlis cendré et la barge à queue noire. L’interdiction court jusqu’au 30 juillet 2019. Elle doit permettre « de prolonger la protection de deux espèces dont l’état de population est inquiétant, le temps de mettre en place une gestion adaptives des espèces chassables pour mieux connaître et rationaliser les prélèvements en fonction de leur état de conservation ». Cette gestion est issue du plan biodiversité adopté par le ministère de la Transition écologique et solidaire le 4 juillet dernier.