« Malgré nos alertes, cette ordonnance assimile bien le contrat coopératif à une relation commerciale, estime l’organisation. Coop de France considère que ce texte, au mépris des principes mêmes de la coopération, risque de fragiliser la relation entre la coopérative et ses agriculteurs adhérents. Il ignore la double qualité des agriculteurs adhérents, à la fois apporteurs et associés, propriétaires et dirigeants de leurs entreprises au travers du conseil d’administration démocratiquement élu. »

[CP @CoopdeFrance ]
"Ordonnance relative à la coopération agricole : une décision lourde de conséquences pour les territoires et notre agriculture."https://t.co/uHu4rlEd0d pic.twitter.com/8pRn1gGBe9

— Coop de France (@CoopdeFrance) 30 avril 2019 ]]>

« Totale contradiction » avec les États-généraux

Coop de France s’estime même trahi à l’égard des travaux menés lors des États-généraux de l’alimentation. Elle juge le contenu de l’ordonnance « en totale contradiction avec les grandes orientations des États-généraux de l’alimentation pour l’avenir du secteur agricole et alimentaire ».

Dans une vidéo publiée le 24 janvier 2019 sur Twitter, Dominique Chargé, président de Coop de France, avait déjà alerté sur les atteintes du texte projeté sur le statut coopératif.

#TOUCHEPASAMACOOP Soutenez l’économie et la vie de vos territoires ! ➡️ Les agriculteurs-coopérateurs disent STOP ⛔️ au démantèlement programmé de leurs entreprises ! @ChargeDom, Président de Coop de France, agriculteur en Loire Atlantique, prend la parole https://t.co/8QUu8606iS pic.twitter.com/fHp4TwVCB3

— Coop de France (@CoopdeFrance) 24 janvier 2019 ]]>
Alexis Marcotte