Au début de décembre, Jean Castex avait indiqué qu’il n’y aurait « vraisemblablement » pas de coup de pouce au-delà de la revalorisation automatique du salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic), comme recommandé chaque année par le groupe d’experts, consulté avant chaque revalorisation.

La hausse du Smic de 0,99 % au 1er janvier, soit 15 euros de plus par mois, portera le Smic mensuel à 1 554,58 euros. Cette hausse, qui correspond à la revalorisation automatique du Smic, portera le montant brut horaire à 10,25 euros.

Revalorisation automatique

Le Smic bénéficie chaque année d’une hausse mécanique calculée selon deux critères : l’inflation constatée pour les 20 % de ménages aux plus faibles revenus et la moitié du gain de pouvoir d’achat du salaire horaire de base ouvrier et employé (SHBOE).

À l’issue du conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a souligné que l’exécutif avait depuis 2017 « élargi et renforcé » la prime d’activité pour accroître « le pouvoir d’achat de nos concitoyens qui travaillent au Smic ». « Cela fait, pour une personne au Smic, un gain mensuel de 136 à 236 euros par mois lorsque nous cumulons l’ensemble de ces mesures », a-t-il assuré.

En 2020, la revalorisation de 1,2 % a bénéficié à 2,25 millions de salariés du secteur privé, soit 13 % des salariés, selon la direction de la statistique du ministère du Travail.

E. Y., d’après l’AFP