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Visites d’exploitations, tables rondes, rencontre avec des jeunes, meeting… Jacques Chirac répondait à toutes les questions et serrait toutes les mains, montrant une vraie chaleur humaine et un réel intérêt pour ses interlocuteurs. Nous avions d’ailleurs pu vérifier à cette occasion son légendaire coup de fourchette goûtant à tout et buvant volontiers, comme il a pu le faire au cours de ses 39 visites au Salon de l’agriculture. Qui d’autres que lui aurait d’ailleurs pu y déclarer, tout en restant crédible : « Ce ne sont pas des bovins, ce sont des chefs-d’œuvre ! »

Une réelle affection pour les agriculteurs et les gens du terroir

Celui qui avait labouré les terres de la Corrèze pour devenir député, avait une réelle affection pour les agriculteurs et les gens du terroir. Devenu ministre de l’Agriculture en 1972, il œuvra pour une politique de la montagne. C’était une époque où les ministres de l’Agriculture pesaient politiquement et défendaient les paysans. Devenu président de la République, il scella un accord historique en 2002 sur le budget de la Pac avec le chancelier allemand Gerhard Schröder.

 

Lors de notre entretien en 2004, nous avions balayé toutes les questions relatives à l’agriculture. Le titre de l’interview reprenait une de ses déclarations : « Il faut une agriculture économiquement forte et écologiquement responsable. » Manifestement, cet équilibre a depuis été rompu…