Avec 4 166 tonnes traitées en 2018, dont 2 000 t de porc, la structure a été déficitaire en 2015 et 2016 et tout juste à l’équilibre en 2017, rapportent nos confrères de Sud-Ouest. Aujourd’hui son principal client, l’établissement Baillet-Agour, est en réflexion sur son organisation mais aucune décision n’a encore été prise. Néanmoins la commune s’inquiète car ce charcutier salaisonnier landais, repris en 2015 par la fromagerie Agour alors en quête de diversification, représente 45 % de l’activité de l’abattoir.
Une fermeture à la fin de février
Rien ne semble encore totalement acté, mais Serge Lansaman a tout de même communiqué sur une fermeture à la fin de février. Autour, c’est tout un tissu économique qui s’inquiète : la quinzaine de salariés de l’abattoir, les éleveurs, les artisans bouchers…
La chambre d’agriculture a demandé à la préfecture d’organiser une réunion de crise avec l’ensemble des parties prenantes pour faire le point et étudier, le cas échéant, différents scénarios de reprise possibles.
Sauf changement, cette rencontre doit se dérouler le 14 février prochain. Seront notamment évoquées les négociations en cours au sujet d’une reprise éventuelle par la communauté de communes.