« Si les modalités de prise en charge des foyers sont définies réglementairement, les éleveurs pris au piège dans la zone de surveillance doivent également être indemnisés au plus vite », indique le syndicat vendredi dans un communiqué.
La CR propose « une avance de trésorerie remboursable (ATR) pour couvrir 90 % des pertes de production avec des modalités d’accès non discriminantes. Depuis deux ans, le ministre de l’Agriculture maîtrise ce principe et doit donc faire preuve de réactivité ».
« Rappelons que le premier épisode imposant le vide sanitaire a fragilisé les éleveurs du Sud-Ouest. L’indemnisation des premières pertes n’est toujours pas soldée », explique la CR.
« Les financements de soutien pour les mises aux normes de biosécurité ne sont pas encore accessibles et certains éleveurs attendent toujours le traitement de dossiers similaires déposés en 2015, voire en 2014 ».
La Coordination rurale « veillera à l’accompagnement financier et à la levée des contraintes dès que possible pour que les productions de palmipèdes et volailles maigres reprennent leur cours normal afin d’éviter, à l’approche des fêtes, un coup fatal aux filières concernées ».