« Il est urgent d’agir ! » déclare le Modef après que sa commission de l’élevage s’est réunie le 5 décembre 2016 à Chalonnes-sur-Loire (Maine-et-Loire) pour évoquer les problèmes du secteur. Dans un communiqué de presse, le syndicat demande trois mesures d’urgence mais expose aussi quatre solutions à plus long terme.

Pour « stopper l’hémorragie » à court terme, le Modef veut la mise en place de prêts à taux zéro et un report d’un an pour les intérêts. Il demande également le versement automatique de la prime d’activité à tous les agriculteurs qui bénéficiaient de la prime à l’emploi. Dans l’immédiat toujours, le syndicat propose la « mise en place d’une cotisation sociale minimale de 1 000 € pour les exploitations en crise afin qu’ils puissent conserver leurs droits sociaux à moindre coût. »

Décrypter le revenu des éleveurs

À plus long terme, le Modef soutient la « mise en place d’un indice agricole par filière qui permet de connaître le revenu moyen des agriculteurs en fonction des charges et des prix ». Il demande également une conférence annuelle sur les prix agricoles avec tous les syndicats, la baisse de la TVA sur les circuits courts ou encore le rejet du système assuranciel. Le syndicat juge ce dernier dispositif non rentable.