« Je serai en faveur une allocation de 1 à 2 % des fonds du premier pilier pour financer une épargne de précaution au bénéfice de chaque agriculteur et favoriser les DPA (dotations pour aléas) », a affirmé Stéphane Le Foll devant la commission des affaires économiques du Sénat le 2 novembre 2016 dans l’après-midi.

« Ces fonds permettraient de constituer un matelas mobilisable pour compenser les pertes de revenus les plus fréquentes, entre 0 à 30 %, dues à des aléas sanitaires et économiques. Au-delà de 30 % de pertes c’est la solidarité nationale qui doit prendre le relais ». Des idées pour les débats pour la future Pac 2020.

Pour l’instant, le ministre attend le rapport du CGAAER (conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux) pour la mi-décembre, qui devrait donner les grandes lignes stratégiques pour un futur plan d’assurance des agriculteurs.

Sophie Bergot