Ces réductions concernent les secteurs non couverts par le marché européen du carbone, notamment l’agriculture mais aussi la construction, la gestion des déchets et les transports.

L’effort le plus conséquent est demandé aux États les plus riches de l’Union, selon les documents publiés par la Commission : Bruxelles demande à l’Allemagne, première économie européenne et aussi plus gros émetteur de gaz à effet de serre, de réduire la voilure de 38 %, de 37 % pour le Royaume-Uni (2e principal pollueur), et de 37 % pour la France.

Pour la France, cette réduction pourra être compensée au maximum à 1,5 % par l’affectation des terres, le changement d’affectation des terres et la sylviculture (LULUCF).

Le Copa-Cogeca s’est réjoui mercredi de « la flexibilité qui a été intégrée dans les décisions concernant la répartition des efforts et les activités LULUCF publiées aujourd’hui, afin de permettre aux secteurs agricole et sylvicole de lutter contre le changement climatique de façon équilibrée. Il convient de garantir une flexibilité suffisante entre les secteurs inclus dans le système communautaire d’échange de quotas d’émission (SCEQE) et les autres secteurs (hors SCEQE) ».