En 2015, les petits commerces alimentaires ont surfé sur la relance du commerce de détail. Les magasins d’alimentation spécialisée et les boulangeries, pâtisseries et charcuteries ont vu leur volume augmenter de 2,7 %. En valeur, les ventes représentent 46 milliards d’euros, indique une note de l’Insee publiée le 1er juillet 2016. Ce document explique que le commerce de détail « profite de l’amélioration marquée du pouvoir d’achat des ménages. »

Même constat pour les petites surfaces d’alimentation générale et les magasins de produits surgelés, dont les ventes, en volume, sont en hausse de 2,8 %. Pour les grandes surfaces, à dominante alimentaire, les volumes sont restés stables, mais les ventes ont diminué en valeur. Bien qu’en baisse depuis deux ans, cette catégorie représente toujours les deux tiers du commerce alimentaire de détail. D’après l’Insee, les hypermarchés résistent mieux que les supermarchés.

Perte de valeur sur le commerce de gros

Du côté du commerce de gros, les produits agricoles bruts et animaux vivants voient une perte de 1,2 % en valeur alors que les volumes sont restés stables. Ce phénomène s’explique par une baisse des prix. « Le recul des prix des produits agricoles bruts s’atténue nettement en 2015. Celui des prix des animaux vivants est en effet quasi compensé par la hausse des cours des céréales en moyenne annuelle », précise toutefois l’Insee.

Pour les grossistes en produits alimentaires, boissons et tabac, les ventes sont restées stables en volume et valeur en 2015. « Les prix des fruits, des légumes et du vin vendus en gros augmentent alors que ceux des volailles et du lait sont en repli, en raison d’une offre très abondante », analyse l’Institut de la statistique.

T.D.