« Ils sont particulièrement hauts lorsque les produits sont rapidement périssables, nécessitent un équipement spécifique (congélation…), plus de surface de stockage, davantage de personnel dédié au rayon, ou de l’énergie (cuisson), indique l’Insee. À l’inverse, ils sont plus modérés sur les boissons, qui se conservent plus longtemps et se stockent facilement (13 %) ».

Pour les fruits et légumes, la marge commerciale des supermarchés apparait « voisine globalement de celle des primeurs ».

À noter que la marge commerciale dont il est question dans cette étude est mesurée par la valeur des ventes de marchandises hors taxes nette de leur coût d’achat. « Il ne s’agit pas du bénéfice retiré de l’activité commerciale, car la marge commerciale comprend les coûts de distribution (frais de personnel et consommations intermédiaires, telles que loyers ou électricité), contrairement à la marge d’exploitation (nette de ces coûts), précise l’Institut.

Alain Cardinaux