Bien qu'elles soient parfois controversées, les médecines douces trouvent petit à petit leur place dans le domaine de la santé animale. Dopées par une prise de conscience générale des coûts et de l'effet des médicaments sur l'organisme, elles s'appliquent en élevage sous différentes formes, et parfois en association avec les traitements conventionnels. Des vétérinaires n'hésitent plus à jongler entre les différentes médecines, comme Christine Filliat, qui soigne depuis vingt ans des élevages avicoles intensifs par l'homéopathie, ou Fabrice Fosse, adepte de la médecine manuelle et de la phytothérapie en élevages bovins. Les formations, à l'instar de celles proposées par Eilyps, se développent afin d'encadrer les éleveurs dans l'utilisation de la phytothérapie, l'aromathérapie ou l'homéopathie sur leur troupeau. Car bien qu'elles soient dites « douces », ces médecines n'en comportent pas moins des limites.