Merlo souffle ses 50 bougies cette année. Le constructeur italien fabrique presque tout : châssis, vérins, flèche, cabine. Sa gamme TurboFarmer compte 15 modèles.
Le Merlo TurboFarmer P 34.7 Top en images et en vidéo.
Le Merlo TurboFarmer P 34.7 Top est un mélange de technologies. (Photo de gauche)Les ponts sont de type portique. Les blocages de différentiel des essieux sont en option. (Photo de droite)
FICHE TECHNIQUE |
• Puissance : 120 ch Tier 3 A• Antipollution : -• Moteur : Deutz 4 l• Hateur de levage : 6,89 m• Capacité de levage : 3.540 kg• Hydraulique : 135 l/min |
Châssis
Il est monobloc, mécanosoudé et entouré d'une ceinture en fer rond de 7 cm de diamètre qui protège le chargeur. Le châssis de support de flèche a une épaisseur de 30 mm. L'engin repose sur deux ponts portiques offrant une garde au sol de 59 cm, la meilleure du test. Les trois modes de direction ne sont pas à réalignement automatique.
Moteur
Il est d'ancienne génération. Merlo devrait bientôt passer à la norme actuelle en conservant le bloc Deutz. Les radiateurs sont montés à l'avant.
Transmission
Le moteur entraîne une transmission hydrostatique suivie d'une boîte de vitesses à deux rapports mécaniques : 0-16 km/h et 0-40 km/h. Le passage se fait à l'arrêt. La puissance est ensuite répartie par deux arbres à cardans. La pédale de droite à commande électrique offre une approche précise.
Une molette sur l'habitacle permet de sélectionner la répartition de puissance pour l'avancement ou l'hydraulique, ce qui est idéal pour la précision ou le besoin de force. Par défaut, le Turbo Farmer démarre en 2e.
Boutons. Bizarrement, l'inverseur au volant est à boutons. Il n'y a aucune priorité vis-à-vis de celui du joystick. (photo de gauche)Contrainte. Le verrouillage hydraulique nécessite de connecter un flexible de la troisième fonction. (photo de droite)
Flèche
Elle est conçue sur la base de deux « U » soudés au milieu. Tous les tuyaux sont à l'intérieur. La suspension est à double boules d'azote et bénéficie d'un mode auto. En dessous de 4 km/h, elle est bloquée. L'outil repose sur un large tablier Merlo de 1,20 m de largeur. Il est verrouillé par une seule broche verticale.
Les mouvements sont assurés par une pompe à débit variable délivrant 135 l/min. Avec 3.540 kg, la capacité de levage est la plus faible du test. Précisons toutefois que le Merlo est aussi l'un des plus petits chargeurs.
Joystick
Le joystick est confortable. Toutes les fonctions, sauf le levier en croix, nécessitent l'utilisation du pouce. Au travail, une gâchette située derrière doit être maintenue constamment, une solution très inconfortable. Si elle est scotchée, il faudra la libérer avant chaque démarrage du moteur.
Entretien. L'entretien est simplifié. Tous les filtres sont facilement accessibles. Le ventilateur à pales pivotables CleanFix est en option. (photo de gauche)Sécurité. La partie relative à la transmission est physiquement séparée de l'hydraulique par la forme inclinée des commandes de gauche. (photo de droite)
Conduite
Le dispositif de reconnaissance de l'outil informe le chauffeur sur l'écran MCDC des capacités de la machine. Le verrouillage hydraulique de l'outil peut demander du temps. Il nécessite de descendre de la cabine pour connecter un flexible de la 3e fonction sur le circuit de verrouillage. Il est conseillé de vérifier le bon verrouillage de l'unique broche.
Au travail, le Turbo Farmer est très compact et à l'aise dans la stabulation. On se sent en hauteur. Pour les travaux de précision, le rapport de la puissance entre hydraulique et avancement est aisément ajustable. L'accélérateur à main est un plus. Sur route, la conduite est confortable. En montée, la vitesse d'avancement est fortement réduite.
Une cabine en hauteur et des commandes regroupées
Nommée Panoramic, la cabine de Merlo porte bien son nom. La plateforme, située à plus d'un mètre de hauteur, est la plus élevée du test. On domine l'engin, mais la structure qui entoure le chargeur dissimule les roues. L'accès se fait à l'aide de deux marchepieds et des poignées, dont une souple. La position de conduite est très confortable, sans doute la meilleure du test pour le dos, mais on se sent un peu à l'étroit.
Le niveau de finition est correct. Les commandes sont regroupées à droite dans le prolongement du tableau de bord. Les informations sont concentrées sur celui-ci avec deux cadrans à aiguilles et un écran numérique au centre. Comme celui du joystick, l'inverseur au volant est à boutons. Franchement, pourquoi ne pas avoir conservé un simple levier ? Il n'y a aucune priorité envers l'un ou l'autre. La conduite peut se faire avec la porte complètement ouverte ou semi-ouverte.
Au pied, on retrouve trois pédales. Bizarrement, celle du centre, pour le frein, est la plus haute par rapport au plancher. L'espacement entre elles est correct. La cabine Panoramic recense plusieurs rangements. Quant au désembuage, il est peu efficace malgré de nombreuses bouches. L'essuie-glace du pare-brise est peu couvrant, et il n'y en a pas sur le toit vitré. La visibilité est confortée par deux rétroviseurs.
Points forts | Points faibles |
• Engin compact et protégé. • Reconnaissance outil. Nombreux rangements. |
• Gâchette sur joystick. • Verrouillage outil. Les roues sont cachées. |