Face au coût des intrants et à la pression environnementale qui s'accentue, de nouveaux produits, qui revendiquent notamment une meilleure assimilation des nutriments pour la plante et une plus grande tolérance aux stress climatiques, affluent en grand nombre sur le marché. Des promesses qui séduisent les agriculteurs. Mais leur statut demeure plutôt bancal : ni vraiment engrais ni vraiment phytos, les biostimulants évoluent dans un cadre réglementaire flou. Ce qui peut engendrer des dérives car on trouve de tout au sein de ce secteur, des produits plus ou moins efficaces comme des « poudres de perlimpinpin ». En 2016, un cadre européen devrait clarifier leur mise en marché et assainir cette abondance de biens qui nuit à leur image de marque. En attendant, voici des repères pour mieux les cerner.