De série, la Cultiline est bien équipée avec un changement rapide des dents et une garantie du lamier.

ATTELAGE ET STRUCTURE. L'attelage oscillant accepte des rotules de catégorie 2 et 3. Il est possible d'ajuster la longueur de la chape au moyen de chevilles. L'italien Frandent fabrique les herses pour Sulky, selon le cahier des charges du constructeur breton. Un large hauban à section rectangulaire renforce la structure. Le lamier de 8 mm d'épaisseur est doublé dans le fond pour atteindre 16 mm. En cas de dommage, il est possible de remplacer rapidement un porte-dents.

CINÉMATIQUE. L'animation est confiée à un cardan Walterscheid P 500. Il est possible de changer les pignons de la boîte de vitesses pour modifier le régime.

Les pignons nécessaires à cette opération sont rangés sur le côté de la herse.

DÉFLECTEURS. Les déflecteurs peuvent être utilisés en position fixe ou flottante. Ils s'escamotent totalement pour faciliter la maintenance et atteindre le gabarit routier. Un axe sécurisé par une goupille permet de bloquer le déflecteur en position haute. Il faut être musclé pour soulever la plaque mais le blocage s'effectue sans difficulté. Un petit Silentbloc préserve la structure lorsque le déflecteur est en mouvement. Il n'y a pas de ressort à cet endroit sur la Cultiline. Pour régler la profondeur, le chauffeur doit démonter quatre petits boulons et choisir l'une des six positions proposées.

DENTS. Elles mesurent 330 mm de long pour une épaisseur de 10 mm. Elles sont forgées et non pliées, comme sur certains modèles concurrents. La grande originalité de cette dent est son système d'escamotage. Le chauffeur doit d'abord commencer par monter son outil à partir des deux éléments rangés sur la partie droite du hauban. La clé ainsi obtenue est un grand T. Elle sert à débloquer une bride avec une prise carrée sur laquelle elle s'emboîte. Ce système de remplacement des dents est très rapide lorsque la herse est placée à une bonne hauteur du sol.

LAME D'ÉMIETTEMENT. La planche se monte à l'avant ou à l'arrière selon les besoins. Le réglage de sa hauteur de travail nécessite une force importante. Les deux barres qui relient la lame au caisson servent également pour le réglage grâce à sept trous disposés sur toute la longueur. Une bride bloque la position de la barre. Le chauffeur est obligé de monter sur le caisson. Une petite poignée sur la barre offre une prise pour ajuster la hauteur.

ROULEAU. Le rouleau de 550 mm de diamètre est équipé d'une rampe de décrottoirs à réglage centralisé. Il faudra pour cela dévisser une bride logée sur le châssis du rouleau. Chaque décrottoir est fixé par deux boulons. Il ne peut ni être ajusté individuellement ni être retourné. Néanmoins, il bénéficie d'un renforcement au carbure.

RÉGLAGES. Un niveau à bulle visible depuis la cabine permet de contrôler rapidement la position du troisième point. La profondeur de travail est modifiée avec un système classique de brides. Chaque variation de pas modifie la profondeur de 2,5 cm. Un autocollant avec un schéma de repérage simplifie l'opération pour le chauffeur qui n'a plus qu'à mémoriser le numéro de la position de la bride avant de régler le second côté.

SÉCURITÉ. Le dispositif antihappement est constitué de plusieurs morceaux de tôle boulonnés les uns à côté des autres. Il ne gène pas les opérations de maintenance.

ENTRETIEN. Le graissage de l'arbre à cardans est à réaliser toutes les 250 heures. Une vidange annuelle du boîtier est conseillée. Le lamier est garanti trois ans.