L'idée d'effectuer toutes les opérations en bout de champ en appuyant sur un bouton n'est pas nouvelle. Cela fait près de dix ans que le groupe Same Deutz-Fahr a dévoilé son SDS.
Depuis de cette période, tous les constructeurs proposent leur solution. Sur le papier, tout semble simple mais les problèmes commencent une fois que le démonstrateur a quitté le tracteur.
Entre la vitesse minimale pour exécuter une séquence, la position des bras de relevage lors de l'enregistrement ou la difficulté à nommer un programme, il est rare de réussir une fourrière automatique du premier coup.
Plusieurs tentatives
Lors de ce test, nous avons essayé de réaliser la séquence suivante avec un combiné de semis : relevage de l'outil, arrêt de la prise de force, relevage du traceur, désengagement du pont avant, déblocage du différentiel, changement de régime du moteur et changement de vitesse d'avancement.
Nous n'avons jamais réussi une séquence parfaite au premier essai sans le manuel. Pourtant, nous avions déjà réalisé des fourrières automatisées sur la plupart de ces tracteurs mais souvent en compagnie du démonstrateur.
Une question se pose après les multiples essais nécessaires pour obtenir une séquence correcte : combien d'agriculteurs utilisent réellement cette fonction. Selon les tractoristes, la proportion se situerait entre 10 et 15 %.
Une chose est sûre, même si la programmation se simplifie, elle n'est toujours pas à la portée du premier venu.
Plus sur les tracteurs testés :
- Case IH Puma CVX 225 : trois opérations pour le HMC
- Deutz-Fahr Agrotron 630 TTV : des fonctions utiles pour le système SDS
- Fendt 828 Vario : enregistrement intuitif avec le Teach In
- JCB Fastrac 7230 : le système le plus simple du test
- John Deere 8345 R : programmation rapide à l'arrêt
- Massey-Ferguson 8690 : une solution complète et accessible
- New Holland T 7070 Autocommand : trois opérations enregistrables sur le HTS
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