L'espoir d'aller plus vite reposait sur une lecture fiable du patrimoine génétique des animaux.
Et les plus optimistes pensaient que cette étape serait franchie en France, au plus tôt en 2010.
Mais en six mois, la technologie aidant, le dossier a avancé très rapidement.
Le 11 mars dernier, la Commission nationale d'amélioration génétique donnait le départ d'une nouvelle course au progrès génétique. C'est l'aboutissement de travaux de recherche initiés dans les années quatre-vingt-dix par l'Institut national de la recherche agronomique, Labogena, l'UNCEIA (1), les entreprises de sélection et l'Institut de l'élevage.
Les entreprises de sélection n'ont pas tardé à réagir pour être prêtes à diffuser ces taureaux génomiques lors de la prochaine campagne d'accouplement.
Et à adapter leurs outils de recrutement des futures stars des trois principales races laitières françaises inscrites à leurs catalogues.
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(1) UNCEIA : Union nationale des coopératives agricoles d'élevage et d'insémination animale.
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- Le progrès génétique passe la vitesse supérieure
- L'offre des unités de sélection prim'holstein, montbéliarde et normande
- Le recrutement est lui aussi en pleine révolution
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- L'interview de Serge Paran, président de l'Unceia, sur la sélection génomique (18-02-2009)
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