Comme prévu, l'agriculteur peut choisir entre un contrat à l'exploitation avec mutualisation des pertes entre productions et un contrat par culture, avec une certaine dose possible de personnalisation (choix dans certaines limites du prix de référence des cultures, du niveau de franchise à partir de 10% ). Les aléas climatiques assurés sont au nombre de treize (lire l'article "Après le feu vert des pouvoirs publics, l'assurance récolte se frotte les mains au terrain" ). Les tarifs sont personnalisés et très variables selon l'exposition au risque de l'exploitation (notamment géographique) et ses performances (rendements historiques).

Pour une exploitation de 60 hectares de grandes cultures en Charente-Maritime (19 hectares de blé, 7 hectares d'orge d'hiver, 5 hectares de colza, 15 hectares de maïs irrigué et 14 hectares de tournesol irrigué), avec un capital assuré de 48.796 euros et 15% de franchise, la prime moyenne (subvention de l'Etat déduite) est de 14 €/ha pour le contrat à la culture et de 5 €/ha pour le contrat à l'exploitation.