Si le stock du fourrage principal est déficitaire, comment le remplacer en maintenant la production ? Voici trois pistes :

Acheter du fourrage : ensilage de maïs ou d’herbe, enrubannage d’herbe ou de luzerne, foin de prairie ou de luzerne… Selon le fourrage disponible, réajuster l’équilibre de la ration, azoté et surtout énergétique, sera nécessaire. Le foin déconcentre davantage la ration en énergie que l’ensilage d’herbe.

Acheter des coproduits humides : drèches, pulpes, pommes de terre… La ration étant plus humide, il faut ajouter du foin ou de la paille pour « compenser » et assurer un apport de fibres suffisant. La conservation des drèches et des pulpes lors du stockage est plus délicate que celle d’un ensilage de maïs.

Acheter des coproduits secs : ces aliments se comportent davantage comme des concentrés de production que comme un fourrage en termes d’encombrement. Il faudra donc assurer du lest à la ration par un fourrage fibreux (foin).

Un calcul du coût de la nouvelle ration s’impose, pour vérifier sa pertinence économique. Pour cela, il est possible de s’appuyer sur des logiciels de calcul de coût de la ration (voir ci-dessous). Dans tous les cas, il est indispensable de respecter une transition alimentaire à l’introduction de ces nouveaux aliments.