«Les éleveurs ont une réelle capacité d’adaptation, se félicite Lionel Giraudeau, le directeur de l’OS blonde d’Aquitaine. En dix ans, nous avons réorienté les animaux vers plus de mixité. La nouvelle génération est toujours intéressée par la génétique, mais elle se soucie d’avantage de la valorisation de la viande. La proportion de vaches classées U à l’abattoir a progressé de 10 points, à 48 %. Nous pourrions bien attendre 70 % dans quinze ans. »

Le concours national reflétait ces nouvelles orientations, avec des blonds davantage mixtes que typés élevage.

Les onze animaux et deux lots d’embryons proposés à la vente aux enchères ont trouvé preneurs. Luxieux, un taureau de trois ans appartenant à la SCEA Eric Ceron (Haute-Garonne), est parti pour 9 000 euros. Ninon, une génisse d’un an issue de l’EARL le Portail (Vendée), a été adjugée 7 600 euros. Deux animaux ont pris la direction des Pays-Bas, les autres ont été acquis par des éleveurs français.