réglementation mais aussi marché incitent les constructeurs à renouveler les modèles de tracteurs pour la polyculture-élevage. L’objectif Tier 4 final et la chute des ventes sont dans toutes les têtes. Luxxum de Case IH, Série 5C de Deutz-Fahr, M5001 de Kubota ou série A de Valtra arborent ainsi un système de réduction catalytique sélective (SCR), ainsi qu’un réservoir pour l’Adblue. Les firmes se distinguent par ailleurs par les mises à niveau techniques qu’elles réalisent sur leurs tracteurs. Les modèles se veulent donc plus compacts, avec un châssis court et un empattement réduit : 2,55 m sur le JD 5 R, 2,25 m pour les Valtra A en 3 cylindres. Ils se retrouvent aussi mieux adaptés au travail avec chargeur. Les Farmall C bénéficient ainsi d’un prééquipement avec connexions hydrauliques et joystick. Celui-ci se retrouve solidaire du levier MultiController sur l’accoudoir du Luxxum. En 2017, les 4 cylindres disposent quasiment tous d’un inverseur sous charge, avec même parfois un réglage simple et rapide de son agressivité.

Les Asiatiques pèsent sur le marché

Les tracteurs exotiques se font plus présents et techniques. Si le chinois Arbos, avec sa série 5, ou le coréen Tym, avec 4 modèles T, s’installent dans le paysage français, c’est surtout Kioti qui réalise bon nombre d’affaires en moins de 80 ch. Ce dernier, originaire de Corée du Sud, propose les 2 gammes NX et PX en 4 cylindres de moins de 120 ch. C’est aussi un moteur coréen Doosan qui les équipe. Il est même à la norme T4F sur les PX. Tout cela sans compter Kubota. Le « poids lourd » asiatique renforce son offre avec 2 modèles de 95 et 113 ch, lesquels peuvent recevoir le chargeur frontal « maison » LA1854.