Pour ces monstres de puissance, développés en majorité de l’autre côté de l’Atlantique, l’homologation routière est souvent un casse-tête. Ces engins hors-norme sont souvent trop larges et excessivement lourds pour être homologués en tant que tracteurs. Cependant, la France reste un marché de niche pour ce type de puissance. Ainsi, les tractoristes occultent, dans une grande majorité, une partie de leur gamme de tracteurs non conventionnels dans leur catalogue français.

Certains constructeurs comme New Holland ne commercialisent plus leurs articulés à roues T9. Le Steiger de Case IH, cousin rouge du T9 est lui, seulement homologué sur les « petits modèles ».

D’autres tractoristes comme Challenger n’ont jamais commercialisé la version articulée à roues dans l’Hexagone. Chez John Deere, il en va de même pour le RX, qui a supplanté le 9R pour la France. Ainsi, le marché de la très grosse puissance non conventionnelle est dominé par les chenilles.

Peu de (re) nouveaudepuis 2018

Le constructeur John Deere ne propose son articulé que sur quatre chenilles, ou des tracteurs équipés de deux chenilles (8RT et 9RT). Fendt, dont la gamme est issue de chez Challenger, ne reprend également que les modèles à chenilles (900 MT et 1100 MT). L’un des seuls modèles sur pneumatiques vraiment commercialisé est le Xerion de l’allemand Claas, qui dépasse les 500 ch avec quatre roues égales.

L’offre des modèles non conventionnels est identique à celle de l’année dernière. Les gammes n’ont pas évolué depuis 2018. On note tout de même un nouveau venu cette année, avec l’homologation en tracteur, du célèbre Unimog, de Mercedes. Ce véhicule, moitié camion, moitié tracteur, ne devra cependant pas dépasser 40 km/h dans le cadre d’une utilisation agricole, mais pourra dans ce cas être conduit sans permis poids lourd.

Quatre modèles de la gamme du constructeur allemand sont concernés par cette homologation.