Avec une très sensible baisse de 0,1 centime, le cours du porc français a affiché une quasi-stabilité, le 17 mai, au cadran de Plérin. « Contrairement à lundi dernier [le 15 décembre, NDLR] , la plupart des abattoirs ont enchéri autour du prix moyen précédent, tandis que 3 000 porcs ont été refusés à la vente pour enchères insuffisantes », rapporte le MPB.
Le jeudi 18 mai est le quatrième jour férié depuis le lundi de Pâques [le 10 avril], « ce qui a contribué à ralentir l’activité d’abattage malgré un niveau d’offre particulièrement bas cette année », observe le cadran de Plérin. Dans la zone Uniporc Ouest, les poids ont ainsi « logiquement haussé pour se situer 1,5 kg au-dessus de la même référence de 2022 à près de 97 kg ».
Le mois de juin se profile avec des semaines à 5 jours d’activité et une offre qui entre dans son creux saisonnier. D’après le MPB, cela pourrait « déséquilibrer le marché si la demande connaissait enfin une véritable impulsion avec le retour du beau temps ».
Sur le marché des coches, 56 animaux ont été vendus, pour un prix moyen de 1,629 €/kg (+0,1 centime) et une fourchette allant de 1,628 € à 1,629 €/kg.
Ailleurs en Europe, la stabilité des cours continue de prévaloir. « Le jour férié de l’Ascension offre aux abattoirs des besoins suffisants pour une demande toujours en demi-teinte », analyse le MPB. En Italie, malgré la faiblesse de l’offre, « l’absence de consommation due à l’inflation devrait conduire à une nouvelle baisse du cours ».