Le lundi 27 janvier 2025 sur Euronext, la tonne de colza a clôturé à 513,00 € (–8,50 € par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de février et à 516,75 € (–7,00 €) sur celle de mai. Ce mardi 28 janvier, peu après 11 heures, elle ouvrait la séance à 515,25 € (+ 2,25 €) sur l’échéance de février et à 519,00 € (+ 2,25 €) sur mai.
« Face à un repli du pétrole qui est allé jusqu’à – 3 % en séance à New York, le secteur des oléagineux a fortement souffert hier », précise Argus Media ce 28 janvier. Le colza sur Euronext a ainsi terminé au plus bas depuis le 6 janvier sur l’échéance mai 2025. « Le colza suit également le canola en forte baisse à Winnipeg car très exposé à tous les hypothétiques droits de douane des États-Unis », ajoute le cabinet.
Sitagri précise que les prix du pétrole ont reculé lundi, « alors que Donald Trump a de nouveau appelé les pays de l’Opep à accepter une baisse des prix et que le retrait des menaces de sanctions contre la Colombie a réduit les préoccupations immédiates concernant les perturbations de l’approvisionnement. »
À la Bourse de Chicago, la séance du 27 janvier a été marquée par un repli généralisé des cours des matières premières, en lien avec la guerre commerciale entre les États-Unis et la Colombie, un important acheteur de maïs et éthanol américain. « Donald Trump n’a pas hésité à instaurer des droits de douane immédiats pour faire plier la Colombie ce week-end à accepter ses ressortissants expulsés par l’administration américaine », indique Argus Media.
Pluies bénéfiques en Argentine
« La chute de la bourse américaine a également favorisé les ventes et prises de profits sur le secteur des grains. Les fonds étaient ainsi à la vente sur tous les produits hier », annonce Argus Media.
Le marché du soja américain craint une concurrence renforcée de l’Argentine « après l’annonce gouvernementale de réductions des taxes à l’export sur tous les produits agricoles », explique le cabinet. Le marché est aussi rassuré par l’arrivée de pluies en Argentine le week-end dernier, « mais s’inquiète dans le même temps du retard de la moisson pour cause de pluies excessives dans le Mato Grosso au Brésil », précise Argus Media.