Alors que le blé « s’enfonce toujours plus dans la déprime », le colza dénote, constate Argus Media — Agritel dans sa note quotidienne : mardi 5 mars 2024 sur Euronext, la tonne de colza a clôturé à 422,25 euros (+5 euros) sur l’échéance de mai et à 421 euros (+4,25 euros) sur celle d’août. En revanche peu avant 11 heures mercredi 6 mars, la tonne repartait à la baisse, de 0,50 euro sur les échéances de mai et d’août, à 421,75 et 420,50 euros.

Le cabinet souligne par ailleurs une baisse des importations de colza dans l'Union européenne. Celles-ci s'élèvent à 3,8 millions de tonnes (Mt) au 28 février pour 2023-2024, contre 5,7 Mt à date sur la campagne précédente, selon la Commission européenne.

Soja brésilien

À l’inverse, à la Bourse de Chicago, le soja suit le mouvement baissier et pâti de la « forte pression concurrentielle » des origines sud-américaines avec une pression récolte brésilienne « à son maximum », constate Argus Media — Agritel. Les opérateurs s’attendent cependant à ce que l’USDA (ministère de l’Agriculture des États-Unis) revoit à la baisse ses estimations de la production de soja brésilienne de 3,2 millions de tonnes dans son rapport mensuel Wasde, selon Sitagri.

Quant au pétrole, « les cours du brut hésitent, partagés entre des perspectives économiques chinoises médiocres et une demande restreinte, après la dernière décision de l’Opep + (1) sur un prolongement de sa politique de restriction de l’offre », rapporte Sitagri.

Raphaëlle Borget

(1) Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés.