« Le colza affiche encore une nette progression, notamment sur la dernière échéance de la récolte de 2021 sur Euronext, soit l’échéance de mai 2022. À noter que les options ont clôturé hier sur cette échéance », rapporte Agritel dans sa note quotidienne.
« Le conflit en Ukraine demeure au centre de l’actualité, donnant un biais de fermeté depuis de nombreuses semaines maintenant au secteur [commodités] », constate-t-il.
Mardi 19 avril 2022 sur Euronext, la tonne de colza clôturait en forte hausse par rapport à la séance précédente, à 1 018,00 € (+14,00 €) sur l’échéance de mai, à 861,00 € (+0,75 €) sur l’échéance d’août et à 828,75 € (+1,50 €) sur l’échéance de novembre. Le canola a, quant à lui, clôturé en repli au Canada.
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Peu après 11h00, le 20 avril 2022, toujours sur Euronext, la tonne de colza échéance de mai restait stable. En revanche, elle perdait 3,50 € sur l’échéance d’août et 2,75 € sur l’échéance de novembre.
Le soja en hausse
Selon le rapport « Crop Progress » de lundi, 1 % du soja américain était planté en date du 17 avril. La moyenne sur 5 ans à cette date est de 2 %, relève Sitagri dans sa note quotidienne. « Dans le dernier rapport hebdomadaire de l’USDA (ministère de l’Agriculture américain), les inspections à l’exportation de 972 500 tonnes ont été en hausse par rapport aux 818 700 de la semaine précédente et dans la fourchette haute des attentes », détaille-t-il
« Sur le CBOT, le contrat de soja maïs a clôturé en hausse de 1 c à 1 716 c. Il progresse ce matin de 10 c », ajoute Sitagri.
Sur Kuala Lumpur, l’huile de palme cède, quant à elle, un peu de terrain, rapporte Agritel.
Le pétrole repart à la hausse
Les prix du pétrole rebondissent, quant à eux, après le repli de mardi. Celui-ci avait été entraîné par la baisse des prévisions de croissance par le FMI, qui a fait chuter les cours d’environ 5 %, explique Sitagri dans sa note quotidienne.
Mais « la baisse des stocks de brut [américain] dans le rapport hebdomadaire de l’API [institut américain du pétrole], le blocage des sites pétroliers au Liban et [le recul] des exportations russes soutiennent les cours », ajoute Sitagri.