Sur Euronext, les cours des céréales ont progressé hier, effaçant une partie du mouvement de repli de la veille, constate Argus Media dans son analyse quotidienne. Ainsi, mardi 17 juin sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 202,00 euros sur l’échéance de septembre 2025 (+1,75 euro par rapport à la clôture précédente) et à 213,50 euros sur celle de décembre (+2,75 euros). La tonne de maïs a terminé la séance à 188,75 euros (+3,25 euros) sur l’échéance d’août 2025 et à 197,00 euros (+2,50 euros) sur celle de novembre.
Ce mercredi 18 juin, vers 11 heures sur Euronext, la tonne de blé s’établissait à 203,00 € (+1,00 €) sur l’échéance de septembre 2025 et à 214,50 € (+1,00 €) sur celle de décembre. Le maïs, quant à lui, se présentait à 189,25 €/t (+0,50 €) sur l’échéance d’août 2025 et à 198,50 €/t (+1,50 €) sur novembre.
« En nouvelle campagne, l’OAIC (Office algérien interprofessionnel des céréales), qui a lancé en ce début de semaine un appel d’offres, aurait finalisé hier ses achats sur une période étalée entre le 10 et 31 août à un niveau de prix équivalent au dernier appel d’offres à savoir 244,50 $/t CAF », rapporte Argus Media. Les quantités et les origines restent à préciser, « mais devraient dépasser 500 000 t ».
Hausse des températures en France
Dans ses estimations publiées hier, le ministère français de l’Agriculture a réduit la superficie récoltée de blé tendre français de 0,01 million d’hectares, s’établissant à 4,56 millions d’hectares.
Selon Argus Media, « la hausse des températures et le temps sec devraient aider à accélérer le démarrage des chantiers de récolte des orges ». Cependant, les fortes chaleurs sont aussi « un vecteur de crainte chez les producteurs », à quelques semaines de la récolte de blé.
Par ailleurs, « les exportations de blé de l’UE ont totalisé 19,76 millions de tonnes pour la campagne de 2024-2025 à compter du 1er juillet, ce qui est inférieur aux 29,81 millions de tonnes de l’année dernière », relève Sitagri.
Le maïs américain partagé
« En maïs, les cours évoluent de manière différente entre l’ancienne récolte et la nouvelle campagne dont les semis se finalisent. L’échéance rapprochée se négocie sur des niveaux plus bas que la veille, explique Argus Media. En nouvelle récolte, les prix s’apprécient légèrement, corrigeant ainsi le fort mouvement de repli de la veille face aux annonces de nouvelles précipitations sur la Corn Belt. »