La tonne de blé a clôturé à 218,50 € pour l’échéance de décembre sur Euronext (–0,75 € par rapport à la clôture précédente) le mercredi 18 septembre 2024, et à 226,50 € pour l’échéance de mars 2025 (–0,50 €). Elle ouvrait le 19 septembre à 217,50 € pour l’échéance de décembre (–1 €) et à 225,75 pour l'échéance de mars prochain (–0,75 €).
Du côté des acheteurs, la Jordanie a acheté hier 60 000 tonnes de blé et relance un nouvel appel d’offres pour 120 000 tonnes cette fois-ci, rapporte Argus Media dans sa note quotidienne diffusée ce jeudi 19 septembre. « La Tunisie lui emboîte le pas et tient ce jour un appel d’offres pour 125 000 tonnes de blé tendre et 100 000 tonnes de blé dur. »
Les exportations françaises de céréales sont cependant estimées à la baisse, selon les chiffres présentés hier par FranceAgriMer. Celles de blé sont prévues à 10,11 millions de tonnes, en recul de 39% par rapport à la précédente campagne, la baisse étant particulièrement forte vers les pays tiers.
FranceAgriMer estime le stock final de blé tendre français de la campagne de 2023-2024 à 3,170 millions de tonnes. Le stock de la fin de la campagne de 2024-2025 est prévu à ce jour à 2,74 millions de tonnes, en recul de 14 % par rapport à la précédente campagne.
Stocks de maïs en hausse
La tonne de maïs a elle clôturé sur Euronext à 202 € pour l’échéance de novembre (–0,50 €) et à 208,75 € sur celle de mars 2025 (–0,25 €). Elle ouvrait à nouveau en légère baisse ce matin, à 201,50 € pour le contrat de novembre (–0,50 €) et à 200,08 € pour mars 2025 (–0,75 €).
Les estimations de stocks prévisionnels pour 2024-2025 présentés hier par FranceAgriMer s’établissaient à 2,62 millions de tonnes, en hausse de 32 % par rapport à la précédente campagne.
La banque américaine abaisse son taux
Hier, la banque centrale américaine (Fed) a abaissé son principal taux directeur de 0,5 point, ce qui n’était pas arrivé depuis 2020. Cette baisse importante a surpris les opérateurs, la majorité d’entre eux ayant tablé sur une baisse de 0,25 point. L’objectif de la Fed est de voir les taux de crédits immobiliers baisser, de freiner l’inflation dans le pays, et de relancer la consommation.
Malgré cette réduction des taux, la Bourse de New York a fini en baisse mercredi, « une partie des investisseurs regrettant le ton mesuré de son président quant aux prochaines réunions de l'institution, note Sitagri. Après cette communication, la fin de séance boursière a été, comme prévu, très volatile, les indices oscillants entre rouge et vert avant de finir en négatif. » Dans ce contexte, l’euro s’est notamment hissé à 1,1115 dollar.
Sur les marchés agricoles, les opérateurs américains attendaient avec impatience la mise à jour hebdomadaire, le 19 septembre, des chiffres des ventes à l’exportation publiés par le ministère américain de l'Agriculture (USDA) dans un contexte d’importantes récoltes de blé, maïs et soja.