« La semaine passée s’est terminée sur une note de fermeté pour les grains et ce de part et d’autre de l’Atlantique. Les céréales et oléagineux européens tirent profit d’une parité euro/dollar au plus bas depuis près de six mois à 1,0650 », résume Argus Media-Agritel dans sa note quotidienne diffusée ce 15 avril 2024. Autre élément de soutien pour les grains, la fermeté du pétrole dans un contexte de tensions géopolitiques croissantes au Moyen-Orient.
Le vendredi 12 avril 2024 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 203,50 euros sur l’échéance de mai (+2,50 euros par rapport à la clôture précédente) et à 217 euros (+2,50 euros) sur celle de septembre. « Cette dernière oscille entre 214 et 218 €/t depuis douze séances », constate le cabinet. La tonne de maïs a, quant à elle, terminé la séance à 194,50 euros (+2,50 euros) sur l’échéance de juin, plus haute clôture depuis le 1er décembre dernier, et à 198 euros (+1,50 euro) sur celle d’août.
Ce lundi 15 avril, peu avant 11 heures, la tonne de blé s’échangeait à 202,25 euros (–1,25 euro) sur l’échéance de mai et à 215,50 euros (–1,50 euro) sur celle de septembre. La tonne de maïs perdait 0,75 euro sur l’échéance de juin, à 193,75 euros, et aucune transaction n’avait encore été effectuée sur celle d’août.
Sécheresse
À la Bourse de Chicago, l’ensemble des produits a progressé vendredi, tiré par les cours du pétrole. Le contrat de blé pour mai a clôturé à 5,56 dollars, en hausse de 4,25 centimes, et le maïs à 4,3550 dollars, en hausse de 6,75 centimes, selon Sitagri.
« Alors que l’état de sécheresse est passé la semaine dernière de 38 % à 50 % d’ « anormalement sec » sur l’Oklahoma et de 78 % à 81 % sur le Kansas, les opérateurs porteront une attention particulière au crop rating (suivi de l’état des cultures) de l’USDA (ministère de l’Agriculture américain) de ce lundi soir sur les blés d’hiver aux États-Unis, souligne Argus Media-Agritel. »
« En maïs, les opérateurs s’interrogent sur les importants écarts d’estimations de production en Amérique du Sud, entre l’USDA et les références locales. Les chiffres assez bas du Conab au Brésil et des Bourses de Rosario et Buenos Aires en Argentine, apportent de l’incertitude. »