« À l’exception de l’échéance de mars 2024 en blé, les cours ont marqué hier sur Euronext une progression sur l’ensemble des contrats de blé, maïs tant sur la récolte de 2023 que pour les échéances suivantes », indique Argus Media-Agritel dans sa note quotidienne difusée ce 28 février 2024.
L’écart de prix entre l’échéance mars 2024 et mai 2024 se reserre
En effet, le mardi 27 février 2024 sur Euronext, la tonne de blé clôturait à 201 euros (–1,25 euro par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mars et à 200,75 euros (+2,25 euros) sur celle de mai. La tonne de maïs terminait à 173 euros (+4,50 euros) sur l’échéance de mars et à 176,75 euros (+3 euros) sur juin.
Sur le marché européen, « les opérateurs notent ainsi le net resserrement de l’écart de prix observé hier entre l’échéance mars 2024 et mai 2024 pour le contrat blé. Ces échéances s’affichent ainsi à quasi-parité désormais », indique Argus Media - Agritel.
Ce mercredi 28 février, vers 11h55 sur Euronext, la tonne de blé s'affichait à 197,50 euros (–3,50 euros) sur l’échéance de mars et à 198,75 euros (–2 euros) sur celle de mai. La tonne de maïs s’affichait à 171 euros (–2 euros) sur l’échéance de mars et à 175,25 euros (–1,50 euro) sur celle de juin.
Retour des importateurs
En France, les conditions pluvieuses restent préoccupantes « pour voir avancer ou finaliser les semis de certaines cultures de printemps ». Selon Argus Media-Agritel, les niveaux des prix semblent éveiller certains intérêts aux achats à l’approche de points techniques. « La baisse des prix sur la scène internationale favorise ainsi le retour des importateurs, à l’image de la Jordanie en blé, l’Algérie ou encore la Chine en maïs », souligne le cabinet.
Enfin, « les importants volumes disponibles sur le marché américain pèsent évidemment sur les cours de la récolte de 2023 avec une compétition à l’échelle internationale qui demeure toujours importante à l’image des récents achats de maïs ukrainiens par la Chine », note Argus Media-Agritel.
La hausse des prix du maïs à la Bourse de Chicago a également favorisé le rebond du blé, avec une échéance de mars 2024 qui retrouve son niveau de la mi-février en clôturant la séance d’hier à 5,86 $/bu (dollars par boisseau).